La mer, la mer toujours recommencée...
La mer enfin, tout au bout de la route, le sable chaud glissé entre les doigts de pieds, l'immensité pour horizon, le cri des mouettes aussi... Un paréo déroulé dans le vent, l'eau fraiche qui stimule les baigneuses, les débriefings des copines que le souffle de l'air emporte avec les rires, les lectures de plage (Non ! Le Manuel d'Epictète n'est pas une lecture habituellement de plage !)
Cela fait longtemps que nous n'avions pas été réunies, à évoquer l'époque joyeuse ou nous concevions des spectacles, des sons et lumières et autres pyrotechnies, des galères innouies aux moments d'émotion, subtils et chaleureux. Il nous reste toujours une certaine nostalgie de ces moments si créatifs ou toutes nos inventions et délires prenaient forme, sortis fumants de notre chaudron à magies... Et puis un jour, il a fallu gagner nos vies en vrai, adopter un rythme plus
régulier, moins palpitant et pas vraiment plus sécurisant. C'était une
belle époque, et nous avons grandi... en laissant derrière nous un peu de nos rêves...
(Vous devez vous demander ou on trouve une plage aussi déserte en plein mois d'Août ! Tout est affaire d'horaire il me semble !)