Black is life
Pour chacun de leurs anniversaires, je prends la mine attendrie en me remémorant le temps passé de leurs enfances bénies… « Tu étais si mignon dans ton berceau… » Je dois reconnaitre que ces quelques mots ont le don de les agacer souverainement, en même temps, ils savent qu’il s’agit là de mots de tendresse, de ces sentiments qu’éprouve une jeune mère éperdue d’amour pour son si joli bébé tout neuf…
Et l’enfant grandit… Mes placards regorgent de boites à chaussures renfermant les clichés de leur enfance, les visages d’ange, les cheveux de blé et les boucles soyeuses encadrant de grands yeux pleins d’innocence, mes souvenirs regorgent de ces mots d’enfance, affectueux et magiques…
Au fil des blogs, je retrouve ces images tendres, qui me ramènent quelques années en arrière, quand j’avais encore mon mot à dire sur la décoration de leur chambre, l’organisation des goûters d’anniversaire, la réalisation de leurs petites chemises (au col pétale pour les garçons, ils menacent aujourd’hui de me trainer en justice pour accoutrement ridicule) et les jolies jupes qui tournent …
Aujourd’hui , c’est avec une certaine tendresse que je vois débouler les copains des enfants, que je connais parfois depuis leur toute petite enfance, que j’ai vu grandir, évoluer et qui sont devenus de jeunes étudiants brillants … même si je m’atterre devant leur passion pour l’informatique, les jeux de rôle, et que dire leurs looks vestimentaires sombrement affirmés… (surtout quand il n’y a pas de filles avec eux ! ce qui présage heureusement une possible évolution ; la patience n’est elle pas le maitre mot de l’éducation ?).
L’allure des chambres aussi a changé… depuis que la « fée maman » a décidé de ne plus s’en mêler… le désordre règne en maitre dans cette maison ! Face à l’imminence des examens, je ronge mon frein en quasi silence… (Ils ont pris le temps de s’accorder un break avec leurs potes mais pas de ranger leur chambre les scélérats !)
Mais qu’on se le dise… Tout cela va changer ! Dans quelques jours, les chambres vont à nouveau retrouver figure humaine ! Et si cela s’avère nécessaire, ce sera par la force des baïonnettes ! Qu'on se le dise dans les tanières !
J’Y CROIS !